La croix huguenote apparaît en Languedoc, peu après la révocation de l'Édit de Nantes. Une famille de bijoutier nîmois, les Maistre, serait la première en 1688 à en avoir réalisé en or. La mode de ce bijou féminin se répand rapidement en pays réformé.
Après un oubli de plus d'un siècle, ce bijou connaît un regain d'intérêt grâce aux travaux des érudits et collectionneurs protestants, comme Raoul Allier, professeur à la faculté de théologie protestante de Paris, qui en possédait cent six. Avec l'ouverture du musée du Désert à Mialet (Gard) en 1911, la croix huguenote devient l'objet d'expositions et d'articles dans la Société de l'histoire du protestantisme français et suscite de nombreuses rééditions en or, en argent et en métal. La librairie générale et protestante de Paris en vend à partir de 1912. Dans l'entre-deux-guerres, la croix huguenote commence à remplacer le pendentif en forme de cœur qui était offert aux jeunes filles lors de la confirmation. Elle s'affirme depuis la Seconde Guerre mondiale, et son utilisation dans l'insigne des résistants protestants, comme le bijou protestant par essence et son usage se diffuse y compris dans les territoires luthériens. Elle est aujourd'hui portée à la fois par les hommes et les femmes.
Reprise Wikipedial
L’ensemble appelé « Béthanie » a été créé à la fin du XIX e siècle, en 1891 par le pasteur Guillaume Granier Soucieux de la mission sociale de l’Eglise, il voulut avec son épouse créer “un lieu où chacun pourrait trouver de quoi se distraire, se cultiver, s’épanouir“. Sans héritiers, ils léguèrent cette propriété à la communauté protestante de Bagard et Boisset.
Après la guerre de 1914-1918, Béthanie rassemblait la jeunesse des villages de Boisset et Bagard pour des activités très éclectiques : sport, jeux, formation biblique et spirituelle, activités culturelles.. Suite à des échanges avec la « Grande Île », il paraît même qu’à Madagascar on parlait de Béthanie ! Il y avait des conférences et c’est là qu’ont eu lieu les premières “projections lumineuses” du secteur, ancêtre du cinéma.
Par tradition Béthanie a toujours été un lieu ouvert à tous. En 1942, la meute de louveteaux était constituée pour moitié des enfants juifs du Foyer Marie Claire de Boisset, par exemple.
C’est dans les années 1970, que le pasteur Gaussorgues a créé une association loi 1901, le « Centre Carrefour Béthanie » pour faciliter la gestion de ce lieu indépendamment de la paroisse, et pour se tourner vers la formation d’animateurs de colonies de vacances tout en devenant lui-même un centre de vacances familial, laïc et ouvert.
Depuis, Le Centre s’est agrandi avec le bâtiment des Tilleuls, mais aussi modernisé pour s’adapter aux normes sanitaires et de confort d’accueil. Ses projets de rénovation ont toujours été soutenus avec bienveillance par les institutions territoriales (Municipalité, Région, CAF, Jeunesse et Sports…). Ces projets ont également bénéficié du soutien de communautés protestantes de Suisse et de Hollande, historiquement proches des Cévennes car elles ont naguère largement accueilli la diaspora huguenote qui a suivi la révocation de l’édit de Nantes.
Le Centre est ouvert à tous dans le respect de la laïcité républicaine, il veille à conserver à ce lieu l’esprit et les valeurs du protestantisme qui l’animent depuis les débuts de son histoire. Il est aussi membre du réseau des Centres chrétiens de vacances et de la FEP
Un peu d'histoire
La Croix Huguenote
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